Pauline & Guy au Maroc

24 & 25/01 Il ne fait pas très beau. On passe une grande partie de la journée dans le CC.Les températures ne sont plus les mêmes que dans le sud: 20°

Le camping, les abblutions du gardien avant l'une des 5 prières journalières.

Pauline en a profité pour refaire du henne.

26/01 Nous quittons Ounara pour Marakech (160km).

Alain très ému verse une larme, et souhaite que nous nous revoyions, en France où au Maroc. Ounara c'est un coup de coeur pour nous.

Sur la route de Marakech, tempête, vent violent, pour conduire c'est très désagréable. Nous nous installerons sur un camping (tenu par un français), nous parlons d'un retour anticipé en France, car depuis quelques jours le temps est à la pluie, au vent, rien d'encourageant.

 (vidéo à suivre)

Le mauvais temps ne nous encourage pas à visiter. La décision est prise nous visiterons Marakech, Fes et l'Est marocain à notre prochain voyage au Maroc.

Nous passons la nuit dans un camping périphérique.

27/01 Direction Casablanca que nous avons traversée il y a 2 mois, mais cette fois avec la ferme intention de retrouver Bournazel  et la petite maison que nous avons occupée jusqu'à 1955.

Photo ci-dessus c'est pour la gazelle (enseigne des stations Aziz), que j'ai mémorisée pendant mon enfance au Maroc.

Transport en commun.     Centre universitaire de Settat où nous avons déjeuné.

Nous arrivons à Casablanca ,quartier de Bournazel. Nous demandons à des policiers, des "chibanis" , mais rien nous tournons près de 2heures sans rien trouver. Dans mes souvenirs, il s'agissait d'une petite rue bordée d'arbres; or nous ne voyons que des immeubles et petits commerces. Cela fait 54 ans, tout à changé.

Mais j'aperçois un ancien vêtu à l'européenne, je lui explique que je cherche un quartier dans lequel vivaient sous le protectorat les policiers. Coup de chance, nous sommes juste à côté de notre recherche, mais il me prévient la rue a été réduite suite à des travaux d'urbanisme. Une grande avenue a été créée. A mon époque il n'y avait que 2 immeubles, maintenant il y en a des centaines.

Bref grosse émotion lorsque nous sommes arrivés dans la rue de mes ébats juvenils.

Mais la maison a été détruite.

(vidéo à suivre).

Après toutes ces émotions nous prenons la direction de Mohamedia (nous sommes déjà venu à l'aller) où nous passerons la nuit. Ali le gérant est heureux de nous revoir.

28/01 Nous mangerons un couscous au camping l'Océan Bleu. (couscous marocain, rien à voir avec ceui de belle maman), et flanons au bord de l'eau.

Quelques courses à Marjane, et nous finissons la journée encore avec la pluie.

29/01 Nous quittons Mohamedia pour une seconde séquence émotion à Sefrou, au sud de Fes. J'ai vecu à Sefrou jusqu'en 1957 à l'indépendance du Maroc.

Cette ville avait 20000 habitants et maintenant 120000. Donc pour retrouver la maison ce ne sera pas facile.

Mais j'ai des souvenirs pour y acceder: un fort, il s'agit du fort Prioux, la maison sur flanc de colline, et l'école dans un petit bois. C'est très mince comme indice, mais nous nous dirigeons vers le poste de police. Nous allons suivre les indications fournies, mais nous retrouvons sur les hauteurs de Sefrou. Nous tournons environ 1h et demie, en vain.

On m'indique l'ancien poste de police (aucun signe distinctif, mais un fonctionnaire prenant une plainte). Nous sortons, il me montre l'école; un souvenir me revient, maman nous faisait des signes de la maison. Je me rends immédiatement vers la maison d'en face.... c'est là.

Je ne pouvais pas la reconnaitre car le garage est devenu un petit commerce marocain, et la maison a été réhaussée. Il n'y a plus de petit bois autour de l'école, mais surtout il y a eu beaucoup de constructions autour de la maison.

        Le Garage            La facade principale   Le Bassin où ma soeur

                                                                   Gilberte a failli se noyer

                                   Ma classe en refection  La cour (sans arbres)

       (vidéo à suivre)

        Ma classe    Le poste de police où travaillait papa.

Après la séquence émotion nous avons dormi dans un camping à Fes, car Sefrou selon un policier ça craint au niveau sécurité.

30/01 Toujours la pluie, nous allons à Ouezzane, (120km de la frontière). Et oui nous nous dirigeons vers Ceuta, mais projetons de revenir au Maroc en octobre "Inch allah".

Nous mangeons au resto du camping. Comme il ne fait pas très chaud (12° environ), le patron allume le poelle. Nous resterons dans le CC, vu qu'il y a des pluies intermitentes.